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Article

1 Feb 2015

Author:
WO-MIN (African Women Unite Against Destructive Resource Extraction) et ORCADE (Organisation pour le Renforcement des Capacités de Développement), (Burkina Faso)

Burkina Faso: L’extraction de l’or et la lutte des femmes pour la survie à Kalsaka

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L’extraction artisanale de l’or a longtemps été une source importante de liquidités pour les membres des 51 villages de la zone de Kalsaka. En 2006, l’entreprise minière Cluff Mining Company est arrivée dans la région et a été remplacée plus tard par Amara Mining qui poursuit aujourd’hui ses opérations d’extraction d’or à grande échelle à Kalsaka. La mise sur pied de l’exploitation aurifère industrielle a eu comme résultat la disparition de la production agricole et de l’extraction artisanale. En ce qui concerne l’exploitation artisanale, cela est dû notamment au fait que la société minière a chargé une entreprise de sécurité d’interdire aux mineurs artisanaux l’accès au site aurifère. Les agriculteurs expropriés de leurs champs sont insatisfaits de la compensation financière proposée par la société minière qu’ils jugent insuffisante. Les anciens exploitants des mines artisanales aurifères encore présents à Kalsaka condamnent la brutalité avec laquelle l’interdiction d’accès au site a été imposée. La décision d’interdire l’accès a été prise sans discussion préalable avec les mineurs artisanaux. Par la suite, des mesures compensatoires pour l’indemnisation des pertes subies par la communauté n’ont pas été considérées. Seules les pertes des champs ont été compensées par l’entreprise minière. Il y a un contraste absolu entre les droits accordés par l’Etat à l’entreprise minière exploitant le sous-sol et ceux accordés à la communauté des agriculteurs et des mineurs artisanaux qui travaillent le sol. Tandis que la mise sur pied de la mine a beaucoup perturbé la communauté dans son ensemble, les femmes sont les plus touchées. D’une part, les femmes ont perdu l’accès à la terre sur laquelle elles cultivaient divers biens marchands et de subsistance. D’autre part, elles ont perdu l’accès aux revenus qu’elles tiraient de l’orpaillage.

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