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Artículo

3 Abr 2017

Autor:
RFI

Trafiquant de bois de rose condamné: les autorités malgaches sous pression

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Les associations écologistes de Madagascar demandent à l'Etat de prendre ses responsabilités. Jeudi dernier à Singapour, un homme d'affaires a été jugé coupable d'avoir exporté illégalement 30 000 rondins de bois de rose provenant de la Grande Île, d'une valeur de 47 millions d'euros. L'affaire date de mars 2014. Les associations malgaches saluent cette décision, et se demandent quand les autorités vont s'impliquer dans la lutte contre le trafic de bois de rose. « Qu'attendent les autorités malgaches pour appréhender les trafiquants locaux qui ont aidé à l'exportation des 30 000 rondins de bois de rose ? » C'est la question que se pose l'Alliance Voahary Gasy, une plateforme qui regroupe les organisations environnementales malgaches. Après la condamnation d'un trafiquant à Singapour, la présidence de Madagascar a fait savoir dans un communiqué qu'elle était « déterminée à poursuivre les trafiquants nationaux », les militants écologistes restent critiques à l'égard des actions entreprises par les autorités malgaches jusque-là. Armand Marozafy est l'un de ces militants. Il est aussi guide dans le parc national de Masoala, dans le nord-est de la Grande Île. « On arrête seulement les petits. On n'arrête jamais les gros poissons. Donc, si les gouvernements veulent que ça s'arrête complètement, il faut arrêter les gros bonnets », plaide-t-il. Dénoncer les trafics de bois de rose est une mission risquée à Madagascar, poursuit Armand Marozafy : « On vit tout le temps en danger. J'ai passé cinq mois en prison. C'est pour intimider, pour faire des exemples. Il y a les trafiquants des mafias internationales, il y a aussi les trafiquants locaux. Donc, les militants écologistes sont toujours en danger à Madagascar. »

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