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21 Mar 2016

Auteur:
La Caravane, Caravaneterreeau.info

Déclaration : Droits à la terre, l’eau et les semences paysannes

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Nous, mouvements sociaux et de bases et organisations de la société civile, engagés dans la défense des droits à la terre et à l’eau, nous nous sommes réunis à Dakar en octobre 2014 dans le cadre du Forum Social Africain pour lutter et protester contre les accaparements de toutes les ressources naturelles, l’eau et la terre, nos biens communs, et contre les violations systématiques des droits humains qui les accompagnent. Le partage de nos idées nous a amenés à reconnaître la solidarité essentielle de nos combats, étant donné la nature inextricable des liens entre l’accaparement des terres, de l’eau et des autres ressources naturelles. Nous nous sommes réuni-e-s de nouveau lors du Forum Social Mondial à Tunis en mars 2015 pour continuer ce dialogue avec des mouvements et organisations du monde entier afin d’élargir cette convergence...Aujourd’hui, plus de 200 millions d’hectares de terres sont accaparées dans le monde entier par des entreprises, gouvernements, élites, spéculateurs, souvent soutenus par la Banque mondiale, le Fond Monétaire International (FMI), le G8 et d’autres institutions et consortiums. Cette mainmise par une minorité sur nos biens communs engendre concentration, expulsion puis asservissement des populations. Cela se fait au nom de la protection de l’environnement, sous prétexte d’arrêter le changement climatique, la production d’énergie « propre », des méga-projets d’infrastructures et/ou au nom du soi-disant développement...En réponse à ces menaces à nos vies et notre bien-être, nous résistons et luttons. Nous faisons valoir nos droits et présentons des vraies solutions. Nous croyons que le contrôle et l’accès des peuples à la terre et l’eau sont essentiels pour la paix, pour arrêter le changement climatique et pour garantir les droits humains fondamentaux et une vie digne pour toutes et tous...Les droits humains à l’eau, à l’alimentation et à la terre sont fondamentaux et essentiels pour la vie. Toutes et tous, hommes et femmes, adultes et enfants, riches ou pauvres, ruraux ou urbains doivent pouvoir en jouir...Nous revendiquons auprès des institutions internationales, États et autorités locales...de reconnaître l’indivisibilité des droits humains et leurs obligations pour leur réalisation, particulièrement pour les groupes vulnérables et marginalisés, les femmes et les jeunes. Ils doivent appliquer de manière systématique l’approche des droits humains, s’abstenir de violations, et prévenir et poursuivre les abus des droits humains...