abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Article

18 Mar 2017

Auteur:
Moussa Seydou Diallo, Le Quotidien (Sénégal)

Kédougou – Proxénétisme sur les sites d’orpaillage : Un business en or

Voir tous les tags

Au niveau des sites d’orpaillage, le sexe et l’or forment un vieux couple. Dans la région de Kédougou, le plus vieux métier au monde a l’avenir devant lui. Il se développe au même rythme que l’essor de l’activité minière  en toute impunité. Le sexe est devenu un véritable fonds de commerce pour ne pas dire un business qui vaut de l’or dans cette partie du pays. Le trafic de femmes et le proxénétisme ont aussi explosé...Or et sexe. C’est un couple dans les sites d’orpaillage.  La ruée vers Kédougou à la recherche effrénée de l’or n’est pas seulement l’affaire des investisseurs ou autres aventuriers. Les professionnels (Ps), les trafiquants d’individus et des proxénètes brillent aussi sur les sites d’exploitation de l’or. Car autour de l’activité d’orpaillage se développent des activités connexes telles que la prostitution avec son corollaire de trafic d’êtres humains notamment des femmes parfois mineures...Devant, Reicha s’active avec ses amies à rendre le lieu plus attrayant...A l’aise, elle accepte de se confier dans la plus grande discrétion. « Pour dire vrai, dit-elle, je suis égarée. Je devais travailler dans une compagnie minière ici.» Au bout d’une longue discussion, elle crache le morceau : «Je suis là pour vendre mon corps pour rembourser de l’argent et espérer repartir chez moi un bon jour.»...Francis, responsable-résident de cette communauté à Kédougou, avance : « La communauté nigériane présente à Kédougou est d’environ 5000 personnes. La plupart des jeunes filles qui viennent ici et qui s’adonnent à la prostitution ont fait l’objet de kidnapping au Nigéria par des trafiquants de personnes. Avant d’être contraintes de se prostituer.»...

Chronologie