Au Mozambique, la major pétrolière française TotalEnergies fait face à de nombreuses accusations. On lui reproche de n’avoir pas suffisamment assumé les responsabilités qui lui incombaient lorsqu’en 2021 le projet Mozambique LNG avait été compromis par une attaque terroriste.

La société pétrolière française TotalEnergies est montée au créneau ce mercredi 11 octobre pour se défendre des accusations d’« homicide involontaire et non-assistance à personne en danger » portées contre elle suite aux attaques terroristes perpétrées au Mozambique en mars 2021.

La compagnie « rejette fermement ces accusations » qui, selon elle, ne reflètent en rien les actions diligemment entreprises pour mettre le personnel opérationnel du projet Mozambique LNG à Afungi, à l’abri des hostilités. TotalEnergies rappelle qu’au total, environ 2500 personnes ont reçu, grâce à ses services, son assistance. Ceci sous diverses formes allant de la fourniture de carburant pour les opérations d’évacuation, aux soins médicaux dispensés par l’hôpital disponible sur le site d’Afungi.

« Le personnel médical de Mozambique LNG a été mobilisé pour apporter une aide médicale d’urgence aux civils blessés évacués par air et par mer à partir du site d’Afungi. L’hôpital du site a également été mis à disposition. Mozambique LNG a par ailleurs évacué plus de 2500 personnes, dont de nombreux civils, par voies maritime et aérienne, notamment en mobilisant un ferry pour ces opérations », a notamment précisé la compagnie...

Par ailleurs, TotalEnergies a souligné, outre ses efforts en matière de sécurité, le programme socio-économique déployé dans le cadre de Mozambique LNG et visant à soutenir le développement économique local et la stabilisation de la région.

Depuis les attaques de mars 2021, la situation sécuritaire s’est améliorée grâce aux efforts du gouvernement mozambicain, de la Communauté de développement de l’Afrique australe et du Rwanda.

Les parties prenantes de Mozambique LNG surveillent en permanence la sécurité de la région et travaillent à la reprise du projet. Un redémarrage autorisé par le gouvernement du Mozambique en avril dernier.