Nouveau Code minier en RDC : le géant de l'or Kibali plaide l'apaisement
La société minière Kibali, entreprise majoritairement sud-africaine exploitant en République démocratique du Congo l'une des plus grandes mines d’or d’Afrique , a souhaité lundi un "consensus" avec le gouvernement congolais dans l’application du nouveau code minier qui a braqué les géants du secteur contre Kinshasa. Il est important de "fournir aux investisseurs, dans l'industrie à long terme comme l'exploitation minière, des garanties fiables de stabilité fiscale", a déclaré Mark Bristow, président du conseil de Kibali et directeur général de Randgold Ressources..."L'investissement à Kibali a été motivé par la disposition relative à la stabilité du Code minier de 2002 qui, à notre avis, prend effet à partir de la récente promulgation du Code de 2018. Nous espérons que nous parviendrons à un consensus sur cette question avec le gouvernement, ce qui, selon nous, est essentiel pour les investissements futurs dans le pays", a ajouté le patron de Kibali...Nous "ne cherchons pas la confrontation mais un consensus" pour un "partenariat gagnant-gagnant", a insisté M. Bristow. Kibali Goldmines est détenue à 45% par la compagnie minière sud-africaine Rangold Resources, à 45% par sa compatriote AngloGold Ashanti, et à 10% par l’État congolais. Selon M. Bristow, la société Kibali est sur la "bonne voie pour atteindre son objectif de production de 2018, à savoir 730.000 onces, soit une augmentation de 22%" de production d'or par rapport à 2017.