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Rapport

1 Jan 2016

Auteur:
Komi Ameganvi, Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO)

Impacts économiques du développement du secteur minier dans l'UEMOA

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La présente étude évalue l’impact économique du développement du secteur minier au sein de l’UEMOA [Union Economique et Monétaire Ouest Africain)]...Il en ressort quatre principales conclusions : (i) le secteur minier a un poids significatif dans les exportations, dans la formation du PIB et contribue au développement socio-économique des pays de l’Union, (ii) comparée à celles des autres secteurs de l’économie, cette contribution s’avère cependant relativement limitée, (iii) au titre des facteurs de risque, les risques de syndrome hollandais au sein de l’UEMOA ne semblent pas avérés, (iv) enfin, les Etats membres de l’UEMOA semblent avoir globalement tiré un moindre parti de leurs ressources minières, comparés à leurs homologues africains...les fonds qu'elles [ressources minières] génèrent ne profitent pas aux populations des zones minières...les mines de l'UEMOA produisent et exportent de manière active quatre principales ressources : l'or, le pétrole, les phosphates et l'uranium...les ressources minières ont aujourd’hui surpassé les ressources agricoles au titre de première source d’exportations dans l’Union...la part du secteur minier (6,6%) dans le produit intérieur brut de l'Union est non négligeable par rapport à celle des BTP (4,7%) et des utilitaires (2%). Toutefois, cette proportion reste relativement faible comparativement au secteur des services (45,4%), à l'agriculture (32,3%) et au secteur manufacturier (9,0%). Ces résultats sont aux antipodes de la thèse de l'exploitation des ressources naturelles comme fondement de la croissance africaine...le PIB de l'Union se compose en grande partie des services et des produits agricoles...Les résultats reportés jusqu’ici témoignent d’une contribution non négligeable (bien que plus faible) des ressources minières...à la réduction de la pauvreté, au développement humain...l’étude met en lumière la nécessité de mettre les ressources minières davantage au service du développement socio-économique des pays de l’Union...les ressources financières qu’elles génèrent ne sont pas suffisamment canalisées au service des populations de la Zone...[Fait référence à Industries Chimiques du Sénégal, la SNPT (Société Nationale des Phosphates du Togo) et CNPC].