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Article

1 Mar 2017

Auteur:
Amnesty International

Les entreprises doivent assumer les conséquences de leurs activités

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Les grandes entreprises vantent souvent leurs engagements en terme de « responsabilité sociale » (RSE). Mais lorsque leurs activités violent les droits humains à travers leurs filiales ou des entreprises partenaires, leur responsabilité réelle est rarement reconnue et les victimes peinent à obtenir réparation. Pollution pétrolière, déversements de déchets toxiques, fuite de gaz mortel….Les activités des multinationales ou de leurs sous-traitants peuvent avoir des conséquences dramatiques sur l’environnement et les droits humains. Quand elles ne sont pas mortelles, ces catastrophes peuvent détruire la vie de milliers de personnes, contaminées par des émanations ou contraintes de fuir leurs habitations...Les responsabilités des entreprises sont trop rarement établies et reconnues. Bien souvent, ces drames auraient pu être évités. De la catastrophe de Bhopal en Inde en 1984, au scandale des déchets toxiques en Côte d’Ivoire en 2006 ou à l’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh en 2013, des mesures auraient pu être prises pour prévenir ces drames. Il aurait suffi que les entreprises traduisent en actes leurs engagements publiquement répétés et assurent effectivement la sécurité des travailleurs ou des populations. Ces catastrophes ont un impact durable la vie de milliers de personnes. Mais les victimes se retrouvent démunies. Elles ne savent pas comment obtenir une quelconque réparation ou un dédommagement ou n’ont pas les moyens d’engager de telles procédures.

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