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30 Oct 2017

Auteur:
Mamadou Papo Mané, Sunukeur.com (Sénégal)

Casamance : Quand le zircon réveille les vieux démons

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La question du zircon de Niafrang a subitement réveillé le sentiment «patriotique» qui somnolait en ces défenseurs autoproclamés d’un peuple qui ne se reconnait pas dans leur combat dangereux, parce que menaçant la stabilité de la région. Le seul combat qui vaille la peine d’être mené, n’est-il pas celui de la paix et du développement ? Car, pendant plus de trois décennies, la Casamance a été le plateau d’expression d’un grand drame qui aura été humain, économique, social… Mais pas que. Aujourd’hui, toute action dans cette partie sud du Sénégal doit s’inscrire dans une perspective de promotion de la paix, du développement et, donc, du bien-être de ces hommes, femmes et enfants, rescapés des escapades meurtrières qui rythmaient le quotidien en Casamance. Toute autre démarche ou action prendrait la forme d’un goulot d’étranglement sur le difficile chemin de la paix. Malheureusement, l’action des opposants à l’exploitation du zircon en Casamance semble entrer dans ce schéma pyromane. Depuis quelques temps, des personnalités, vivant loin de la Casamance pour la plupart, pour des raisons douteuses et certainement pas désintéressés, s’activent dans les médias pour s’opposer à l’exploitation de ce minerai. Pour quelles raisons ? Menaces sur l’environnement, entre autres, brandissent-elles. On aurait pu soumettre cet argument à un diagnostic si on ne connaissait pas l’identité des tenants de cette ligne radicale. Car, certains étaient là quand leur leader, Abdoulaye Wade accordait sa bénédiction à l’exploration et à l’exploitation du zircon en Casamance. En représentants du peuple qu’ils étaient, avaient-ils perdu la voix au nom de la préservation d’un intérêt propre pour ne pas poser le débat à l’Assemblée nationale ?... La démarche intelligente voudrait qu’on écoute le peuple et non une partie du peuple. Ailleurs, on exploite le pétrole, le gaz, le fer, mais en Casamance, on est prêt, ou plutôt certains sont prêts à agiter l’arme de la rébellion pour s’opposer à l’expression d’un droit régalien consacré par la Constitution.

 

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